Le séjour de la brave dame Nafy Ngom Keïta à la tête de l’OFNAC ne sera pas, ne peut être de tout repos. Et elle en est tout à fait consciente, sans doute mieux que quiconque. En effet, l’institution en question, du point de vue de ses orientations générales, de ses objectifs particuliers et surtout de ses cibles, présente une sensibilité redoutable et que donc, par ce fait même, aucun citoyen nommé à sa tête ne peut parvenir à des résultats véritablement probants s’il ne sait se surpasser en termes de courage, autant dire d’audace.
En publiant une somme de rapports très salés qui accablent maints directeurs issus de la majorité présidentielle, et plus précisément appartenant à la formation du chef de l’Etat, la dame Nafi Ngom Keïta vient de nous démontrer qu’elle ne s’embarrasse d’aucun état d’âme quand arrive le moment d’épingler sur son tableau de chasse les esprits tortueux dont les enquêtes menées par sa structures font émerger l’image sur ses écrans de surveillance. A cette illustre IGE, il a été presque unanimement reconnu une présomption de rigueur, et ses états de service, déjà du temps de Wade, étaient entourés d’une frappante impression de perfection. Inutile donc de préciser que c’est en se fondant sur cette enviable réputation que le " Macky" a naguère jeté son dévolu sur cette compétence féminine pleine de poigne pour gérer l’illustre institution anti corruption.
Or donc, dès la parution de son rapport 2014 2015, presque tous les " épinglés" sont montés au créneau pour marteler des discours scandalisés cousus du fil de l’indignation et de l’outrage gratuit. Evidemment une telle réactivité épidermique ne peut susciter que de l’inquiétude chez le citoyen lambda, qui s’attendait plutôt que les « victimes » (ou en tout cas ceux qui ont cru devoir se considérer comme telles) affichent un minimum de sérénité devant la spirale des preuves qui visent leurs gestions respectives.
Contester, s’indigner, hurler, marteler son courroux comme si le Rapport était un coup irrégulier placé en dessous de la ceinture par son exécutrice, n’est-ce pas une façon aussi de remettre subrepticement en cause la pertinence même du choix porté sur sa personne par le maître des décrets et des nominations pour mener cette si impérieuse mission ?
A vrai dire, nous sommes fondés à croire que les forme comme les contenus des réactions de Doudou Guèye (Directeur Général du groupe Post finances) et de Oumar Hanne (Directeur Général du COUD), pour ne citer que ceux qui se sont livrés à une prompte réaction, sont tout simplement intempestifs, discourtois, et même dans un sens, anti républicains. Car rejeter en bloc les contenus si patiemment profilés des rapports avec en prime des accusations de légèretés dans leur préparation c’est aussi une façon de laisser penser que tous ceux que le « Macky » nomme à des postes aussi sensibles que celui-là peuvent être assez légers pour mettre en œuvre des démarches cavalières pouvant occasionner des dégâts insoupçonnés.
Malgré tout, il n’est point exclu que la patronne de l’OFNAC puisse se tromper dans les conclusions des procédés hypothético-déductifs qu’elle a apliqués à ses "victimes" ; mais il y a de plus fortes chances encore qu’elles soient d’une justesse impeccable. Car, de toute façon, elle est lucide et assez instruite pour ne pas mesurer l’impact ravageur que peuvent avoir ses révélations si jamais elles venaient à être placées sous le signe d’une quelconque légèreté.
Maintenant qu’elle a fini de rendre publiques par presse interposée ce qu’elle croit être des révélations pertinentes sur les calamiteuses fautes de gestion de certains responsables d’établissements publics, tout le problème est de savoir si elle sera soutenue comme il se doit par le commanditaire de cette impérieuse investigation. Il est vrai qu’il se susurre que si les " épinglés" s’empressent de pousser des clameurs indignées en attaquant la directrice de l’OFNAC sous des angles si peu commodes, moralement parlant, c’est tout simplement parce qu’ils ont la certitude qu’ils ne risquent rien, qu’il ne leur arrivera absolument rien, en termes de sanctions, venant du "Prince".
Il faut oser espérer qu’une telle grossière possibilité ait de fortes chances d’être fausse…
Amen.
En publiant une somme de rapports très salés qui accablent maints directeurs issus de la majorité présidentielle, et plus précisément appartenant à la formation du chef de l’Etat, la dame Nafi Ngom Keïta vient de nous démontrer qu’elle ne s’embarrasse d’aucun état d’âme quand arrive le moment d’épingler sur son tableau de chasse les esprits tortueux dont les enquêtes menées par sa structures font émerger l’image sur ses écrans de surveillance. A cette illustre IGE, il a été presque unanimement reconnu une présomption de rigueur, et ses états de service, déjà du temps de Wade, étaient entourés d’une frappante impression de perfection. Inutile donc de préciser que c’est en se fondant sur cette enviable réputation que le " Macky" a naguère jeté son dévolu sur cette compétence féminine pleine de poigne pour gérer l’illustre institution anti corruption.
Or donc, dès la parution de son rapport 2014 2015, presque tous les " épinglés" sont montés au créneau pour marteler des discours scandalisés cousus du fil de l’indignation et de l’outrage gratuit. Evidemment une telle réactivité épidermique ne peut susciter que de l’inquiétude chez le citoyen lambda, qui s’attendait plutôt que les « victimes » (ou en tout cas ceux qui ont cru devoir se considérer comme telles) affichent un minimum de sérénité devant la spirale des preuves qui visent leurs gestions respectives.
Contester, s’indigner, hurler, marteler son courroux comme si le Rapport était un coup irrégulier placé en dessous de la ceinture par son exécutrice, n’est-ce pas une façon aussi de remettre subrepticement en cause la pertinence même du choix porté sur sa personne par le maître des décrets et des nominations pour mener cette si impérieuse mission ?
A vrai dire, nous sommes fondés à croire que les forme comme les contenus des réactions de Doudou Guèye (Directeur Général du groupe Post finances) et de Oumar Hanne (Directeur Général du COUD), pour ne citer que ceux qui se sont livrés à une prompte réaction, sont tout simplement intempestifs, discourtois, et même dans un sens, anti républicains. Car rejeter en bloc les contenus si patiemment profilés des rapports avec en prime des accusations de légèretés dans leur préparation c’est aussi une façon de laisser penser que tous ceux que le « Macky » nomme à des postes aussi sensibles que celui-là peuvent être assez légers pour mettre en œuvre des démarches cavalières pouvant occasionner des dégâts insoupçonnés.
Malgré tout, il n’est point exclu que la patronne de l’OFNAC puisse se tromper dans les conclusions des procédés hypothético-déductifs qu’elle a apliqués à ses "victimes" ; mais il y a de plus fortes chances encore qu’elles soient d’une justesse impeccable. Car, de toute façon, elle est lucide et assez instruite pour ne pas mesurer l’impact ravageur que peuvent avoir ses révélations si jamais elles venaient à être placées sous le signe d’une quelconque légèreté.
Maintenant qu’elle a fini de rendre publiques par presse interposée ce qu’elle croit être des révélations pertinentes sur les calamiteuses fautes de gestion de certains responsables d’établissements publics, tout le problème est de savoir si elle sera soutenue comme il se doit par le commanditaire de cette impérieuse investigation. Il est vrai qu’il se susurre que si les " épinglés" s’empressent de pousser des clameurs indignées en attaquant la directrice de l’OFNAC sous des angles si peu commodes, moralement parlant, c’est tout simplement parce qu’ils ont la certitude qu’ils ne risquent rien, qu’il ne leur arrivera absolument rien, en termes de sanctions, venant du "Prince".
Il faut oser espérer qu’une telle grossière possibilité ait de fortes chances d’être fausse…
Amen.